Kasaï-Oriental : Aucune goutte d’eau ne jaillit depuis Cinq jours au robinet de la REGIDESO
Aucune goutte d’eau ne jaillit depuis Cinq jours au robinet de la REGIDESO à Mbujimayi, l’engagement pris par les responsables de la province de rétablir la desserte en nous avant dimanche. Mais ce n’est pas réalisé jusqu’à présent. En conséquence, les habitants de Mbujimayi passé un dimanche catastrophique.
Tout le monde pour se mettre à la recherche de l’eau. Hommes, femmes, jeunes et enfants ont été aperçus à travers la ville, cherchant un point pour s’approvisionner en eau. Il y en a qui se dirige vers les rivières qui environne de Mbujimayi. D’autres préfèrent aller se ressourcer aux bornes-fontaines. L’un des habitants de Mbujimayi a exprimé ses préoccupations ; « Je viens de Pukulu où j’ai acheté un bassin d’eau, je l’amène à Tshikila pour le besoin de la maison. C’est très loin. Depuis 5h, je suis debout avec une quantité d’eau qui ne suffit même pas pour le besoin de la journée. »
Une autre dame avec un nourrisson dans ses bras renchérit ; « Mon mari doit se laver le mémo que vous voyez mes enfants et moi aussi. Il va falloir que je revienne puiser pour la seconde fois mais je n’ai plus de force, je peux même tomber malade avec toutes ses courses. »
Pour une ville qui compte plus de 3000000 d’habitants, cette pénurie d’eau peut avoir plusieurs conséquences si l’on n’y prend pas garde. Doucettes appelle aux pouvoirs publics.
La troisième personne était impatiente d’appeler l’État pour un entretien le plus tôt possible afin de résoudre le problème auquel la population est confrontée.
« L’État doit veiller à ce que nous ayons régulièrement de l’eau au robinet, ce que nous vivons ici est . Inhumain, comment allons-nous vivre dans ces conditions ? On attend qu’il y ait de maladie, que nos enfants morts pour intervenir ? »
Pour le moment, un bidon jaune de 20 litres se négocie entre 800 et 1000 francs congolais auprès des revendeurs en bilan salon les quartiers. En Mbujimayi si la REGIDESO qui dessert la quasi-totalité de la population en eau potable. Cependant, cette société dit être confronté au manque d’énergie électrique pour pompier l’eau parmi la population. En cause, une panne technique survenue sur la centrale hydroélectrique du Tshala.
C’est le moment dont l’État a besoin pour prendre ses responsabilités et servir le peuple.