Le candidat à l’élection présidentielle de 2018, Martin Fayulu dénonce la violation de la constitution dans les différents accords signés par Félix Tshisekedi avec l’Ouganda et le Rwanda.
Le candidat aux élections de 2018, Martin Fayulu dénonce la violation de la constitution dans les différents accords signés par Félix Tshisekedi avec l’Ouganda et le Rwanda. C’est ce que renseigne sa lettre adressée aux chefs d’États de l’Union africaine en date du 05 février 2022, et publié sur son compte twitter le lundi 14.02.2022 en anglais
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MARTIN FAYULU
Kinshasa, 5 février 2022
Aux chefs d’État et de gouvernement
participer au 35ème Sommet de l’Afrique
Union à Addis-Abeba
Avec l’assurance de ma très haute considération
Objet : République démocratique du Congo après la crise électorale
Le 8 février 2019, pour la première fois, j’ai envoyé une lettre aux chefs d’État et de gouvernement.
participation au 32ème Sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba. J’ai continué ceci
pratiquez dans les années qui suivent afin d’attirer votre attention sur la situation chaotique qui situation prévalant en RDC.
La RDC continue de passer de crise en crise. C’est une grave préoccupation pour nos concitoyens et le
Union africaine aussi, compte tenu en particulier des développements inquiétants observés sur notre
continent, et en particulier dans notre sous-région de l’Afrique de l’Ouest.
Le coup d’État en douceur qui a suivi les élections de décembre 2018 en RDC ont produit des dysfonctionnements institutionnels et des pratiques qui ont sapé l’ordre constitutionnel.
Jamais la RDC n’a été aussi fragile, affaiblie ou exposée à des risques, en particulier de guerre civile, en raison de la mécontentement croissant parmi notre peuple Qui continue de faire l’expérience d’un leadership défaillant à la maison et d’un rejet apparent de leurs aspirations démocratiques claires de l’étranger.
Evidemment, la RDC navigue à contre-courant De ses engagements pris dans le cadre de la
Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et Charte africaine de la démocratie et des élections et la gouvernance – deux que divers gouvernements de la RDC ont signés et sont donc obligés
au respect. De toute évidence, cela n’a pas été le cas dans la pratique.
Dans cette lettre, je voudrais souligner plusieurs situations alarmantes, dans l’espoir que l’UA utilisera son
les influences morales et politiques pour agir en conséquence afin d’assurer la paix, la stabilité et la démocratie développement en RDC.
Il s’agit notamment des éléments suivants :
1. L’établissement d’un système dictatorial en violation de la Constitution et de la
instrumentalisation du pouvoir judiciaire;
- La tentative d’établir un système de parti unique par la création de l’Union Sacrée de la Nation, en
violation de l’article 6 de la Constitution, qui reconnaît le pluralisme politique en RDC et de l’article
7, qui interdit l’institution, sous quelque forme que ce soit, d’une seule partie sur tout ou partie de la
territoire national. Des membres du parlement et des dirigeants de partis politiques ont été contraints, sous la menace de poursuites, de rejoindre l’Union Sacrée de la Nation, la nouvelle structure politique de M. Tshisekedi ;
- La détermination de M. Tshisekedi à contrôler les deux grandes institutions impliquées dans, et même un élément déterminant du processus électoral de la CCO;
- La proclamation de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ouest, sans planification
ou la programmation, et ses multiples extensions, en violation de la Constitution. Cela a conduit à l’
résurgence des rébellions et de la violence dans ces provinces, • ainsi que l’escalade civile et
la mort de manifestants pacifiques • malgré l’administration militaire; - La signature par M. Tshisekedi de divers accords avec certains pays voisins,
y compris l’Ouganda et le Rwanda, en violation de la Constitution; - L’instrumentalisation du tribalisme, qui sape la cohésion nationale et l’équité
le développement;
Compte tenu de cette aggravation de la situation, demander l’appui de l’Union africaine pour établir un cadre pour des discussions entre les parties prenantes afin d’adopter des réformes électorales consensuelles pour créer un
un environnement véritablement propice à des élections libres, équitables, impartiales et pacifiques en 2023.
Mon engagement en faveur du consensus et de la démocratie est inébranlable, la confiance et j’espère que le vôtre l’est aussi.
Je vous remercie d’avance de l’attention que vous accorderez à cette lettre, et les questions urgentes soulèvent. Présentes. Veuillez accepter l’expression de ma très haute considération.