6 juillet 2012, le conseil supérieur de la défense de la RDC, réuni sous la direction du President Joseph Kabila, décide de radier 14 officiers des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) qui s’étaient ralliés au M23, dont le Général Bosco Ntaganda.
C’était 3 mois après le début d’affrontements entre l’armée congolaise (FARDC) et les mutins du M23. Le conseil supérieur de la défense de la RDC décida de radier de l’armée plusieurs officiers qui avaient fait défection, et dont certains avaient créé le M23.
Le Conseil supérieur de la défense avait également indiqué que des mesures conservatoires allaient être prises sur les biens privés de ces officiers, et que des poursuites judiciaires allaient être lancées contre eux.
Enfin, le communiqué du Conseil supérieur de la défense annonçait le “lancement en urgence” des opérations visant leur arrestation. Les têtes d’affiche étaient notamment le général Bosco Ntaganda, ainsi que les colonels Ruzandiza (alias Makenga Sultani) et Vianney Kazarama.
Furent aussi radiés, (a) les Colonels Biyoya Karhanga Josué, Byamungu Maheshe Bernard, Kayinamura Innocent, Ngaruye Mpumuro Baudouin, Nsabimana Mwendagabo Samuel; (b) les Lieutenants-Colonels Ngabo Karihungu Erick, Ngabo Mashago Alphonse; (c) le Major Saddam Edmond Ringo.
(d) les Commandants Mboneza Yusufu Erick, Nsabimana Ngabo Patrick et Zimurinda Katusi Innocent. Certains de ces officiers, en prison à Kinshasa depuis 2012, ont été amnistiés et libérés en début d’année 2019, et d’autres encore sont en Ouganda (depuis la chute du M23).