Conflit autour d’un Contrat de Consultant : Les Responsabilités de la Gécamines et de l’IGF en Question

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Conflit autour d'un Contrat de Consultant : Les Responsabilités de la Gécamines et de l'IGF en Question
Conflit autour d'un Contrat de Consultant : Les Responsabilités de la Gécamines et de l'IGF en Question

L’inspecteur des finances, chef de service Jules Alingeti, et le directeur général de la Gécamines, Placide Ntala, sont actuellement mis en cause par le procureur général près de la Cour des comptes. L’affaire concerne un contrat de consultant initié par Monsieur Placide Ntala. Selon le procureur, ce contrat a été conclu entre la Gécamines et l’Inspection générale des finances (IGF) alors que cette dernière était en pleine mission de contrôle.

En effet, d’après un juriste, plusieurs irrégularités marquent cette procédure. Maître Jano Lopembe a exprimé ses inquiétudes, affirmant que le procureur près de la Cour des comptes doit cesser de créer une rébellion institutionnelle dans le pays. Il cite la loi organique numéro 18-024 relative à la composition, à l’organisation et au fonctionnement de la Cour des comptes. Selon lui, cette loi ne donne aucun pouvoir au procureur d’initier ce type d’enquête.

En lisant la loi dans son ensemble, il apparaît qu’aucun article n’accorde cette compétence au procureur. Malheureusement, cette affaire a suscité un spectacle dans l’opinion publique, relayé sur les réseaux sociaux, dont les intérêts et objectifs restent flous. Maître Jano Lopembe précise qu’il ne défend ni l’IGF ni Jules Alingeti, mais qu’il donne simplement son point de vue en tant qu’avocat, en se basant sur les procédures courantes.

Conflit autour d'un Contrat de Consultant : Les Responsabilités de la Gécamines et de l'IGF en Question
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Ce pendant il met en garde contre la confusion entre juridictions spéciales et juridictions ordinaires. Les juridictions spéciales incluent la Cour des comptes, le tribunal pour enfants, le tribunal de commerce et le tribunal du travail. Il est crucial de ne pas confondre les compétences de ces différentes juridictions, souligne-t-il.

Maître Lopembe appelle le premier président de la Cour des comptes à annuler le communiqué signé par le procureur général près de la Cour des comptes. Selon lui, ce communiqué ternit l’image de la Cour.

Cette affaire met en lumière les tensions institutionnelles et les ambiguïtés juridiques qui entourent le rôle de la Cour des comptes et du procureur général. Une clarification et un retrait du communiqué sont nécessaires pour préserver l’intégrité et la réputation des institutions impliquées.

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