Les humanitaires, accompagnés de plus de vingt motocyclistes, ont été interceptés par ces malfaiteurs qui ont méthodiquement dépouillé toutes les victimes de leurs biens, avant de les relâcher. Selon les informations recueillies sur place, les assaillants ont emporté des téléphones portables, de l’argent, ordinateurs et d’autres objets de valeur.
Un témoin de l’attaque, un motocycliste qui a décrit la scène : “Nous avons été pris au piège. Les bandits nous ont menacés avec des armes à feu et nous n’avons eu d’autre choix que de leur remettre tout ce que nous avions sur nous. Heureusement, ils nous ont laissé partir après avoir pris nos biens, mais l’expérience a été terrifiante.”
En effet, cet incident souligne une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés les humanitaires et les civils qui empruntent les routes de l’Est de la RDC, une région en proie à l’insécurité chronique et à l’activité de groupes armés. Le parc national de Kahuzi-Biega, bien que reconnu pour sa biodiversité exceptionnelle, est également tristement célèbre pour être un territoire où les groupes armés opèrent régulièrement, mettant en péril la sécurité des citoyens.
Les organisations humanitaires ont exprimé leur profonde inquiétude face à cette attaque. Elles appellent les autorités congolaises à renforcer la sécurité sur les routes et à prendre des mesures urgentes pour protéger les civils et les travailleurs humanitaires qui continuent d’apporter une aide indispensable dans ces régions isolées et dangereuses.
Cependant, dans un communiqué, un porte-parole d’une ONG humanitaire a déclaré : “Cet incident est une tragédie qui montre à quel point la situation est précaire dans certaines parties de la RDC. Nous demandons au gouvernement de renforcer la sécurité sur ces routes vitales pour notre travail et pour la population locale.”
Alors que les enquêtes sont en cours pour identifier et arrêter les responsables de cette attaque, cet événement met en lumière la nécessité d’une action concertée pour assurer la sécurité dans les zones à haut risque de la RDC. Pour l’instant, la route nationale numéro 3, un axe crucial pour les opérations humanitaires, reste une route périlleuse, symbolisant les nombreux défis sécuritaires qui continuent de hanter cette région du pays.