Jean Claude Katende, figure influente de la société civile en République Démocratique du Congo, a réagi avec intérêt à un récent reportage de Radio France Internationale (RFI) sur les répercussions de la fermeture de la frontière entre la RDC et le Rwanda à 15h00. Ce reportage a mis en lumière les difficultés économiques et sociales rencontrées par les Rwandais suite à cette mesure.
Selon Katende, pour la première fois, des citoyens rwandais ont publiquement exprimé leur mécontentement face aux pertes de revenus commerciaux et aux perturbations dans les écoles causées par la fermeture de la frontière. Ils ont également exprimé leur désir de voir une paix durable s’établir entre les deux nations et ont commencé à remettre en question la politique de leur président, Paul Kagame.
Dans un message récent, Katende a souligné l’importance de cette prise de conscience au sein du peuple rwandais. “C’est à ça que nous devons arriver : que le peuple rwandais qui vit au Rwanda remette en cause la politique du Président Kagame,” a-t-il déclaré. Il a suggéré que la fermeture prolongée de la frontière pourrait accélérer ce processus de remise en question.
Bien que Katende reconnaisse les souffrances que cette mesure impose aux habitants de Goma, il est convaincu que sans paix, ces populations continueront à souffrir comme elles le font depuis 30 ans. “Essayons de fermer la frontière pendant deux mois et on verra ce qui va se passer au Rwanda. Ceci a toujours été ma proposition,” a-t-il ajouté.
Cette proposition intervient dans un contexte de tensions persistantes entre les deux pays, marquées par des conflits armés et des disputes diplomatiques. La fermeture de la frontière est vue par certains comme une stratégie pour faire pression sur le gouvernement rwandais afin qu’il change de politique et engage des négociations pour une paix durable.
De nombreux leaders politiques se demandent pourquoi Félix Tshisekedi n’a pas encore décidé de fermer cette frontière.