Les miliciens de CODECO exigent la fin de l’état de siège pour libéré Huit négociateurs de Félix Tshisekedi

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Les miliciens de CODECO exigent la fin de l’état de siège pour libéré Huit négociateurs de Félix Tshisekedi
Image: Kinzonzi.cd | Thomas Lubanga Felix Tshisekedi et Germain Katanga | CODECO

Jeune Afrique (JA) a publié aujourd’hui, le 22 Février 2022 un article étonnant, écrit par notre frère Stanis Bujakera Tshiamala

Dans cet article, JA a révélé que, les miliciens de CODECO exigent la fin de l’état de siège, la libération de certains prisonniers, le retour des habitants dans plusieurs localités (dont celles de Bambu, Kobu et Lipri) et un arrêt des opérations militaires.

Les huit négociateurs du président Félix Tshisekedi étaient en mission en Ituri lorsqu’ils ont été enlevés par le groupe armé CODECO dans l’est de la RD Congo, depuis le 16 février 2022. Deux anciens chefs rebelles (Thomas Lubanga et Germain Katanga) qui ont condamné par la Cour pénale internationale (CPI) en font partie. Les miliciens ont fait connaître leurs revendications.

Le Codeco exige maintenant la fin de l’état de siège (une mesure promulguée en mai pour maintenir la paix à l’Est), la libération de certains détenus, le retour des habitants dans certaines villes (dont Bambu, Kobu et Lipri) et la cessation des opérations militaires. Ils n’ont pas l’intention de libérer huit négociateurs si leurs revendications ne sont pas satisfaites.

Depuis le 16 février 2022, huit négociateurs chargés par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, de négocier une trêve avec des factions armées sont retenus captifs dans la province de l’Ituri. Parmi eux se trouvent deux hommes reconnus coupables de crimes de guerre et d’implication dans des crimes de guerre par la Cour pénale internationale (CPI) pour avoir semé le chaos dans l’est de la Rep Dém du Congo au début des années 2000 : Thomas Lubanga et Germain Katanga.

Le mercredi 5 janvier 2022, les Forces armées de la République démocratique du Congo ont appréhendé un fétichiste et cofondateur de la milice CODECO (Coopérative pour le développement du Congo) à Wada, une localité de la chefferie de Walendu-Tatsi dans le territoire de Djugu dans la province de l’Ituri, au nord-est de la République démocratique du Congo. Il a appelé à la fin du massacre.

« Étant co-fondateur de CODECO, je veux que cette guerre finisse et je vais m’associer au gouvernement pour sensibiliser d’autres miliciens à quitter la brousse. Porte-parole Bassa, porte-parole adjoint Ngadja, je suis Kalu, je suis entre les mains du gouvernement. Vous écoutez ma voix, remettez vos armes au gouvernement, nous devons faire la paix », a-t-il lancé, mais rien n’a changé et nous pouvons même dire que les choses ont empiré.

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