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RDC : La crise sanitaire du Mpox s’aggrave avec plus de 15 000 cas suspects et 537 décès

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RDC : La crise sanitaire du Mpox s’aggrave avec plus de 15 000 cas suspects et 537 décès
RDC : La crise sanitaire du Mpox s’aggrave avec plus de 15 000 cas suspects et 537 décès

La République Démocratique du Congo (RDC) fait face à une crise sanitaire majeure avec l’épidémie de Mpox, également connue sous le nom de variole du singe. Selon le ministère de la Santé, depuis le début de l’année 2024, la RDC a enregistré 15 018 cas suspects de Mpox, parmi lesquels 537 décès ont été déplorés, représentant un taux de létalité de 3,5%.

Le Dr Cris Kacita, chef de section des opérations du Programme national de lutte contre le Mpox et les fièvres hémorragiques virales (PNLMPOX-FHV), a précisé que sur 6 110 échantillons analysés, 3 249 cas ont été confirmés. Cette situation alarmante a conduit l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à déclarer cette épidémie comme une urgence de santé publique de portée internationale, en raison de la propagation rapide de la maladie dans l’est du pays et dans plusieurs régions voisines.

Répartition par province

L’épicentre de l’épidémie se situe dans la province de l’Équateur, qui enregistre 5 750 cas suspects et 310 décès. D’autres provinces telles que le Sud-Kivu (3 420 cas et 26 décès), le Sankuru (1 440 cas et 60 décès) et le Sud-Ubangi (1 336 cas et 33 décès) sont également fortement touchées. Certaines provinces, comme la Lomami et le Tanganyika, restent relativement épargnées avec seulement 3 cas chacun et aucun décès.

L’OMS sonne l’alarme

L’OMS a tiré la sonnette d’alarme, indiquant que la résurgence de la Mpox en RDC est préoccupante et nécessite une attention internationale accrue. La propagation de la maladie dans l’est du pays et dans les régions frontalières a soulevé des inquiétudes quant à sa transmission transfrontalière.

La variole du singe, bien que moins mortelle que la variole classique, reste une menace sérieuse pour la santé publique, surtout dans des régions où les infrastructures médicales sont insuffisantes. Le manque de ressources, combiné à la difficulté d’accès dans certaines zones touchées, complique les efforts pour contenir l’épidémie.

Mesures à prendre

Face à cette situation, les autorités congolaises, en collaboration avec l’OMS et d’autres partenaires internationaux, intensifient leurs efforts pour surveiller et contrôler l’épidémie. Des campagnes de sensibilisation sont également en cours pour informer les populations sur les mesures préventives à adopter.

Les efforts actuels se concentrent sur le renforcement des capacités locales de diagnostic et de traitement, ainsi que sur la distribution de fournitures médicales essentielles dans les zones les plus touchées. Toutefois, l’ampleur de l’épidémie nécessite une mobilisation rapide et coordonnée des ressources pour éviter une catastrophe sanitaire majeure.

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