En République Démocratique du Congo, une nouvelle résolution de la commission multisectorielle des cultes et des associations confessionnelles, mise en place par le ministère de la Justice, impose désormais aux prédicateurs de détenir un permis de culte pour exercer en tant que pasteur. Cette décision vise à structurer et réguler les activités religieuses dans le pays.
Les prédicateurs en RDC doivent désormais détenir un permis de culte pour exercer leurs fonctions. Cette mesure s’inscrit dans les efforts du gouvernement pour encadrer les pratiques religieuses et assurer que ceux qui prêchent le font de manière légale et conforme aux normes établies.
En effet, en plus de la nécessité de détenir un permis de culte, les associations religieuses doivent également obtenir une personnalité juridique. Le ministère de la Justice a donné un délai de trois mois pour que toutes les associations confessionnelles se mettent en conformité avec cette exigence. Cela implique que les associations doivent être légalement reconnues et enregistrées.
Les réactions des associations religieuses ont été variées. L’archevêque général Dodo Kamba, président de l’association concernée, a déclaré : “Il est important de clarifier cette loi par rapport aux résolutions prises par la commission mixte mise en place par le ministre de la Justice. Il faut informer les pasteurs des nouvelles dispositions et les inciter à se conformer aux lois de la république.”
Cependant, Dodo Kamba a également ajouté : “Nous sommes en train de nous organiser et de travailler sur cette question pour que nos églises répondent aux normes requises. Il y aura un bureau d’étude la semaine prochaine pour voir comment régler tout ce problème de documents. Nous allons également organiser un petit séminaire pour la viabilité des cultes. Nous demandons à tous les pasteurs de nous rejoindre partout, d’aller dans nos bureaux régionaux. Les documents sont gratuits.”
Cette nouvelle résolution vise à garantir que les pratiques religieuses se déroulent dans un cadre légal et organisé. En imposant l’obligation de détenir un permis de culte et d’obtenir une personnalité juridique, le gouvernement souhaite prévenir les dérives et les abus qui peuvent survenir dans le secteur religieux.
La décision de la commission multisectorielle des cultes et des associations confessionnelles de la RDC d’exiger un permis de culte pour les prédicateurs et une personnalité juridique pour les associations religieuses est une étape importante vers la régulation du secteur religieux. Cette mesure vise à garantir que les activités religieuses soient menées de manière légale et responsable, assurant ainsi une plus grande transparence et une meilleure gouvernance dans le domaine religieux.