RDC : plus des dix ans après l’assassinat de Floribert Chebeya, les Congolais réclament toujours la justice

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RDC : plus des dix ans après l’assassinat de Floribert Chebeya, les Congolais réclament toujours la justice
Dossier Floribert Chebeya

RDC : plus des dix ans après l’assassinat de Floribert Chebeya, les Congolais réclament toujours la justice. Le 2 juin 2010, Floribert Chebeya, et son chauffeur, Fidèle Bazana, étaient assassinés dans les locaux de l’inspection générale de la police.

Le procureur a requis la peine de mort pour Christian Ngoy Kenga Kenga et dix ans de prison pour Jacques Mugabo. Le commissaire adjoint Paul Mwilambwe a été acquitté purement et simplement dans son réquisitoire prononcé le 2 mars devant la Haute Cour militaire de Kinshasa-Gombe dans la prison militaire de Ndolo.

L’avocat de Mwilambwe a plaidé non coupable au nom de son client. Il a insisté pour que son intégration automatique dans les forces de police soit achevée en échange du paiement de ses obligations impayées.

Selon eux, le ministère public s’est joint aux parties civiles en référence aux infractions reprochées à tous les accusés pour la première fois dans cette affaire. Le vérificateur général des Forces armées de la RDC (FARDC) a souscrit presque exactement aux pétitions des parties civiles dans sa plaidoirie finale. À travers l’examen des infractions, il a recadré les faits.

Cependant, il a refusé de nommer le président honoraire de la République, Joseph Kabila, comme suspect, malgré les affirmations des parties civiles selon lesquelles il était le cerveau de l’assassinat du 1er juin 2010.

Selon son avocat, le procureur et les parties civiles, Paul Mwilambwe vient de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. « Il était le témoin embarrassant qui a fait la lumière sur le procès et mérite d’être libéré », a déclaré Elie Mbikayi des parties civiles.

Le ministère public a demandé aux juges d’analyser le taux d’indemnisation des dommages infligés, citant les sommes réclamées par les parties civiles comme extravagantes. Ce dernier avait demandé 625 millions de dollars de dommages et intérêts.

Ce n’était pas la décision finale des juges. La suite des plaidoiries est prévue pour le mercredi 9 mars, avant les délibérations des juges.

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