“Il est clair que la CENI cherche à confectionner un fichier électoral qui lui permettra d’avoir un très grand nombre d’électeurs là où elle peut justifier la fraude et moins d’électeurs là où, elle aura du mal à réaliser facilement cette fraude”.
“Je félicite nos vaillants soldats qui défendent l’intégrité territoriale de notre pays dans les conditions les plus difficiles et je salue la mémoire de tous ceux qui sont tombés sur le champ d’honneur”.
Pour Martin Fayulu, “L’instabilité généralisée qui règne dans le pays est la conséquence directe du hold-
up électoral perpétré à l’issu des élections de 2018″.
“Malheureusement, c’est le peuple congolais qui paye toujours le prix le plus lourd de ces crises récurrentes de légitimité ainsi que des décisions légères des compatriotes assoiffés de pouvoir et d’argent” dit Martin Fayulu dans son message de fin d’année.
Ils ont “signé des accords secrets avec leurs parrains, dont ils servent les intérêts au détriment de
notre pays, et ont poussé l’audace jusqu’à faire adhérer la RDC dans l’EAC, ouvrant ainsi la voie à nos bourreaux pour parachever leurs sales besognes”. – MartinbFayulu
Le bilan est lourd : “plus de 10 millions des congolais ont été tués ; 6 millions sont des déplacés internes ; des milliers des femmes ont été violées et des milliers d’enfants sont orphelins”
“La situation économique du pays continue de s’aggraver, et les dividendes issus des recettes minières, des prêts et dons reçus par la République ne sont pas reflétés dans le vécu de la population, qui va de mal en pis”.
“L’institutionnalisation de la corruption et d’une justice à géométrie variable et instrumentalisée au bénéfice des usurpateurs demeure les principaux obstacles pour les investisseurs nationaux et internationaux, ainsi que pour l’avènement des centres de développement”
“Nous devons nous battre pour avoir des institutions et des dirigeants souverainement et légitimement choisis par nous, peuple congolais. C’est pour cela qu’il nous faut un processus électoral transparent, crédible et apaisé.”
“Alors que nous entrons en 2023, année électorale, force est de constater qu’il n’y a toujours pas de consensus entre les principales parties prenantes sur les règles du jeu devant nous conduire à l’organisation des élections libres,impartiales et transparentes”
“les renseignements qui nous parviennent sur le fonctionnement de la CENI font état de manipulations avérées, en particulier sur les modalités de l’enrôlement des électeurs, et donc de la fiabilité du fichier électoral en voie de constitution”.
“Il est clair que la CENI cherche à confectionner un fichier électoral qui lui permettra d’avoir un très grand nombre d’électeurs là où elle peut justifier la fraude et moins d’électeurs là où, elle aura du mal à réaliser facilement cette fraude”.
“Qu’il soit cependant clair pour tous : nous ne transigerons pas sur la qualité, l’intégrité et la crédibilité des élections de 2023. La CENI a donc l’obligation d’organiser à tout prix les élections transparentes”.
“Les mandats usurpés en 2019 doivent se terminer impérativement le 23 janvier 2024 pour la présidentielle et le 11 février 2024 pour la représentation nationale”
“Notre pays a urgemment besoin de fondations institutionnelles solides pour sa stabilité et son engagement dans un projet sérieux de développement harmonieux”
“Préparons-nous pour les élections de 2023 de sorte qu’ensemble nous puissions transformer en profondeur notre pays et jeter les bases d’un avenir radieux pour nos enfants et les générations futures”
Martin Fayulu appelle les jeunes à saisir cette occasion pour s’enrôler massivement, “car détenir une carte d’électeur, c’est détenir le pouvoir de changer les choses. Enrôlez-vous massivement pour récupérer le pouvoir du peuple et ainsi déjouer le complot de la CENI”.