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RDC : Eugène Diomi Ndongala Fustige les Mesures Économiques du Gouvernement Suminwa

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RDC : Eugène Diomi Ndongala Fustige les Mesures Économiques du Gouvernement Suminwa
RDC : Eugène Diomi Ndongala Fustige les Mesures Économiques du Gouvernement Suminwa

Eugène Diomi Ndongala, une figure politique influente en République Démocratique du Congo (RDC), a vivement critiqué les récentes mesures économiques adoptées par le gouvernement Suminwa, les qualifiant de “dirigisme non factuel”. Selon lui, ces mesures, prises à la hâte, révèlent une volonté de contrôle économique qui ne répond pas aux véritables problèmes du pays.

Dans une analyse approfondie, Diomi Ndongala a souligné que l’économie congolaise est en crise en raison d’une série de facteurs mal diagnostiqués par l’actuel exécutif. “Une bonne économie ne se décrète pas”, a-t-il déclaré, dénonçant le manque d’ambition et de vision à long terme du gouvernement actuel. Pour lui, les mesures annoncées sont “épidermiques, souvent contradictoires”, et ne s’attaquent pas aux racines des problèmes économiques du pays.

Diomi Ndongala met en avant le manque d’investissements comme l’une des causes principales de la crise économique en RDC. Il critique vivement la menace du ministre de l’Économie d’exclure les entrepreneurs étrangers, qu’il considère comme une démarche contre-productive. “Notre économie souffre de manque d’investissement, ce qui rend encore plus grave la ‘fatwa’ que le ministre de l’Économie menace contre les ‘entrepreneurs étrangers'”, a-t-il affirmé. Selon lui, au lieu de décourager les investisseurs, le gouvernement devrait tout faire pour attirer les capitaux étrangers, essentiels pour lancer un processus d’industrialisation et réduire la dépendance du pays vis-à-vis des importations, notamment dans les secteurs alimentaire et agricole.

Pour Diomi Ndongala, la solution à la crise économique congolaise réside dans une politique de relance ambitieuse, qu’il appelle un “new deal congolais”. Il propose de réduire le train de vie des institutions publiques, qui absorbent une grande partie du budget de l’État, et de réinvestir ces économies dans les infrastructures essentielles telles que les routes et les ponts. “Réinvestir ce qui sera épargné dans les infrastructures essentielles, routes, ponts, etc., afin de promouvoir le commerce interne et l’agriculture”, a-t-il préconisé. Cette approche, selon lui, permettrait de créer un environnement propice à la production locale, essentielle pour réduire la dépendance aux importations et stabiliser l’économie.

Diomi Ndongala souligne également que la tentative de vouloir “décréter” la baisse de l’inflation ou des prix des biens et services est vouée à l’échec. “Plutôt que vouloir ‘décréter’ la réduction de l’inflation ou bien des prix des biens et des services – ce qui ne fonctionne jamais à moyen terme – il faudrait plutôt assumer une politique d’envergure”, a-t-il insisté. Il appelle à des mesures structurantes capables de transformer l’économie congolaise en profondeur, loin des simples effets d’annonce.

En conclusion, Diomi Ndongala avertit que les mesures palliatives actuelles ne permettront pas à la RDC de sortir de la crise économique multisectorielle qui l’accable. Il prône une approche à long terme, axée sur la production interne, la réduction des coûts de production, et l’attraction des investissements privés. “Nous n’avons aucun intérêt, dans une recherche maladive de bouc-émissaires, à décourager les rares investisseurs qui osent investir dans le pays”, a-t-il averti, appelant à une coordination efficace pour relancer une économie “malade de son manque d’ambition”.

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