La passation de pouvoir entre Président Museveni et Felix Tshisekedi Tshilombo
La passation de pouvoir entre Président Museveni et Felix Tshisekedi Tshilombo
Fin du sommet du mécanisme d’évaluation de l’accord cadre d’Addis Abeba ce jeudi à Kinshasa, les travaux de ce 10e sommet ont vu la participation de 7 chefs d’Etats de la sous-région et du secrétaire général adjoint des Nations unies. Prenant la parole, le président de la Rep Dém Congo, Félix Tshisekedi Tshilombo, a indiqué que la pète une condition sinequanon, pour les développements de la RDC de l’ensemble de la sous-région et la lutte contre les rebelles islamistes doit être une priorité des toute la responsable des sous-régionaux.
7 chefs d’État ont participé à ce 10e sommet tenu à Kinshasa de cet accord, ainsi point-là RDC s’était engagé à continuer et à approfondir la réforme du secteur de la sécurité, consolider l’autorité de l’État dans l’Est en empêchant les groupes armés à déstabiliser les voisins, effectuer des progrès. En ce qui concerne la décentralisation, promouvoir le développement économique, promouvoir les réformes des institutions de l’État et enfin promouvoir les objectifs de réconciliation nationale. Prenons la parole, Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations unies, à saluer différentes avancées.
« Nous devons tout faire pour que les promesses portées par l’accord-cadre, soient pleinement réalisés malgré l’est de la République démocratique du Congo. Nous continuons d’être marqués par les témoignages des populations locales, de plus en plus des activités des groupes armés, nous continuons de constater, c’ait les effets de la violence perpétrés par ces groupes. »
Plusieurs autres défis restent à relever, notamment la nuisance des rebelles ADF, a dit le président de la RD Congo dans son allocution Félix Tshisekedi Tshilombo
« 9 ans se sont écoulés depuis la signature de l’accord Addis Abeba qui jadis avait suscité clans d’espoir, notamment celui de l’avènement d’une nouvelle ère dans la région, celle d’une paix, un développement durable, transcender est matérialisée par une série d’engagements auxquels ont souscrit les parties prenantes que nous sommes. Plusieurs défis demeurent à être relevés pour rendre la spirale de violence découlant de l’activisme des groupes armés locaux et régionaux qui constituent une sérieuse menace à la sécurité et à la stabilité régionale. »
Dr. Claude Ibalanky, coordonnateur du mécanisme national de suivi. Le Messager de paix du Président Félix Tshisekedi Tshilombo, s’est déployée depuis un temps dans la sous-région pour assurer le succès de ce sommet, d’une part et d’autre part, la pacification effectives de la partie orientale de la RD Congo.
LA PASSATION DE POUVOIR ENTRE MUSEVENI ET TSHISEKEDI
Le Président de l’Ouganda était l’un des autres orateurs. Il y a eu un transfert d’autorité entre le Mécanisme et le Président Félix Antoine Tshisekedi, le nouveau Président du Mécanisme régional de suivi des Accords d’Addis-Abeba, peu après le discours du Président Museveni, qui avait précédemment dirigé le Mécanisme.
A cette occasion, le chef de l’Etat ougandais a remis les instruments juridiques du pouvoir à son successeur, dont une mallette contenant les papiers de la structure et un marteau, symbole du pouvoir.
Après la cérémonie de passation de pouvoir et le discours du Président Tshisekedi, un huis clos a suivi entre les Chefs d’États, des Gouvernements et des hauts représentants d’organisations internationales. Selon le programme officiel, un communiqué conjoint devrait être lu à l’issue de cet huis clos.
CE QUE POURRAIT CONTENIR LE COMMUNIQUÉ CONJOINT
– La promotion du dialogue et des processus politiques inclusifs ;
– Le renforcement de la coopération en matière de sécurité contre les forces négatives. De ce point de vue, le sommet devrait condamner fermement la reprise des activités militaires de certains membres de l’ex M23 dans l’Est de la RDC et sommer dernier de cesser toute activisme et de se rendre ;
– La promotion de l’intégration régionale ;
– La promotion du rôle des femmes, des jeunes et de la société civile, en réunissant des ressources suffisantes pour répondre à leurs aspirations.