Le Groupe des 13 (G13) a rejetée l’amendement a la loi électorale proposé par Nsingi Pululu, « de père et de mère »
L’amendement à la loi électorale proposé par Nsingi Pululu, qui stipule que « ne peut être candidat président de la République que celui qui est né de père et de mère Congolais et aussi avoir été député national ou sénateur, un conjoint ou conjointe qui doit aussi être né de père et de mère Congolais » a été rejetée par le Groupe des 13 (G13) parceque celui-ci requiert la modification de la constitution qui n’est pas possible pendant l’état de siège.
Pour Delly Sessanga un des membres du G13, « La question de l’exigence de Congolais de père et de mère est hors du périmètre de la présente réforme, Il y a un principe en droit : ubi lex non distinguit, non debemus. Traduction, là où la loi n’a pas distingué. Nous ne devons introduire de distinction »
Delly Sessanga a identifié trois innovations clés dans la très probable future loi électorale.
« La chose essentielle qu’on doit retenir, c’est qu’avec cette loi, nous allons mettre en place la proclamation des résultats bureau de vote par bureau de vote, ce qui va introduire la transparence et faire cesser la pression, les tensions, la fraude électorale auxquelles nous avons toujours assisté avant, pendant et après les élections ».
La deuxième chose, « ce que nous sommes dans cette Assemblée depuis 2006, c’est la première fois qu’il y a une forte cohésion autour de l’idée que la femme doit être représentée de manière paritaire parce que c’est quelque chose qui est impératif dans la constitution, ce n’est pas un cadeau. Et enfin, nous voulons d’une cartographie électorale qui soit élaborée avant. Que les Congolais, qu’ils habitent la ville ou les villages, sachent où ils vont voter », a-t-il énuméré.