Les conseillers communaux élus en décembre 2023 se trouvent dans une situation précaire. Depuis l’installation de leur bureau, ils rencontrent divers problèmes sans qu’aucune autorité ne semble vouloir les résoudre. En effet, ils sont souvent indésirables dans leurs communes, impayés et négligés. De plus, ils ne disposent même pas de salles pour leurs réunions.
Jeudi dernier, quelques conseillers communaux, ont été interpellés devant le siège de la CENI, Libérés très tard dans la nuit, à 23h, Willy Djembela et Bonheur Mayamba, conseiller communal à Gombe. ” ils manifestaient pour exiger un nouveau calendrier pour les élections des bourgmestres et des conseillers urbains. Ils ont dénoncé un traitement dégradant de la part des agents de police.”
Ce pendant le collectif de conseillers communaux avait déposé un mémo à la CENI pour réclamer la mise en œuvre des élections des bourgmestres et des conseillers communaux. Ils estiment que ces élections sont essentielles pour une bonne cohabitation dans les communes. Malheureusement, les bourgmestres nommés ne semblent pas reconnaître leur autorité. Pendant le dépôt du mémo, la présence massive de policiers a conduit à des interpellations arbitraires et à un traitement indigne des conseillers, en violation de la loi organique numéro 08-016 du 7 octobre 2008, article 220, qui garantit l’immunité des conseillers élus le même jour que le président de la République, les députés nationaux et provinciaux.
Les conseillers se demandent si servir leur pays était une erreur, face à cette injustice. Ils appellent le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à intervenir. En tant que promoteur du développement à la base, il est crucial qu’il prenne en considération la situation des conseillers communaux, qui sont des produits de sa politique. Ils appellent le gouvernement de la République Démocratique du Congo à prendre en charge les six mois d’impayés des conseillers.
Les conseillers communaux attendent une reconnaissance de leur travail et une amélioration de leurs conditions. Leur situation actuelle reflète une négligence des autorités, et il est impératif que des mesures soient prises pour remédier à cette injustice.