Les récents massacres de 24 citoyens dans le territoire de Djugu, plus précisément à Lodjo (situé à 25 km de Mungwalu et à 107 km de la ville de Bunia), ont choqué la République Démocratique du Congo. Selon les déclarations de Martin Fayulu, ces atrocités sont le résultat des affrontements entre divers groupes armés se disputant le contrôle des carrés miniers de la région.
Fayulu souligne que certains éléments corrompus de l’armée congolaise sont complices de cette situation, profitant du chaos pour s’enrichir. Cette déclaration met en lumière les allégations persistantes de corruption et de complicité au sein des forces armées, exacerbant la violence dans les zones riches en ressources naturelles.
Fayulu a fermement critiqué le bilan de l’état de siège instauré dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, déclarant qu’il est largement négatif et inefficace. Il appelle à la fin immédiate de cette mesure, arguant qu’elle n’a pas réussi à apporter la paix et la sécurité promises aux citoyens.
Ces accusations et appels à l’action de Fayulu reflètent une frustration croissante parmi les citoyens et les leaders politiques face à l’insécurité persistante et à la mauvaise gestion des ressources naturelles du pays. La situation à Djugu est symptomatique de problèmes plus larges affectant la RDC, où la lutte pour le contrôle des richesses naturelles entraîne des violences ininterrompues et des souffrances humaines.
La fin de l’état de siège, selon Fayulu, est essentielle pour permettre une approche plus transparente et responsable de la gouvernance et de la gestion des conflits en RDC. La communauté internationale est également appelée à prêter attention à cette crise et à soutenir des initiatives visant à stabiliser la région et à protéger les civils.