Mes frères et sœurs, que personne ne vous trompe. Congo Ekufa Te
Martin Fayulu Madidi a demandé aux habitants de Lisala, province de Mongala, de ne pas croire la thèse selon laquelle la République démocratique du Congo est déjà morte lors d’une réunion populaire tenue le 28 janvier 2022 dans le champ de Matata à Lisala.
Le Congo-Kinshasa existe bel et bien, selon le président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDé). Pendant ce temps, il a dit au peuple qu’il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour reconstruire le pays.
“Mes frères et sœurs, que personne ne vous trompe. Congo Ekufa Te [La RDC n’est pas morte ndlr]. On s’est compris ? [Oui a répondu la foule] Est-ce que le Congo est déjà mort ? Est-ce que celui qui le tuera existe ? [Non a encore répondu la foule ndlr] Celui qui veut se tuer n’a qu’à se tuer lui-même mais pas la RDC. Le pays existe et nous ferons tout pour le reconstruire”, a déclaré Martin Fayulu.
Au cours de la conférence, ce membre du présidium de la coalition LAMUKA a également exhorté les habitants de cette partie du pays à se préparer aux élections de 2023, qui, a-t-il insisté, seront organisées par une Commission électorale nationale indépendante (CENI) apolitique.
Rappelons que la réaction de Martin Fayulu à l’existence du Congo intervient quelques semaines seulement après les déclarations du président Tshisekedi devant les habitants de Lodja, Sankuru.
En effet, le chef de l’Etat a déclaré : « Congo Déjà Ekufa [Le pays est déjà mort], c’est pourquoi nous sommes venus pour redresser la situation. » Cette phrase a suscité beaucoup de débats et de réactions au sein de la classe sociopolitique congolaise.
Juste avant la réaction de Martin Fayulu, le cardinal Ambongo faisait également partie de ceux qui ont réagi contre la phrase du président. Il est important de mentionner que ces deux personnalités ne sont pas les seules personnes qui ont réagi… Le discours était en flacon dans les médias sociaux et différentes classes de mondains ont répondu pour le président Fatshi et d’autres étaient contre.