Recensement – Pièces d’identité: L’histoire se répétera-t-elle?

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Recensement - Pièces d’identité:  L’histoire se répétera-t-elle?

Le régime de Félix Tshisekedi organisera-t-il le recensement et fournira-t-il des pièces d’identité au peuple congolais ou l’histoire se répétera-t-elle?

Le président Félix Tshisekedi l’a promis lors de son discours d’investiture le 24 janvier 2019: « Nous comptons engager le gouvernement à réaliser très rapidement un recensement sur tout le territoire ». La question est, est-ce encore possible? Ce régime y parviendra-t-il?

La République démocratique du Congo de puis 1984 donc 38 ans les nombres exacte de la population congolaise n’est pas connue, le dernier recensement réalisé en RD Congo remonte à eu lieu en 1984 alors que les Nations-unies recommandent à chaque pays en développement d’organiser son recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) chaque 10 ans. Par conséquent, le manque d’informations fiables et indicateurs nécessaires pour une planification efficace et Cohérente des programmes et politiques de développement à moyen et long termes, démontre que la réalisation du dernier Recensement Général de la Population et de l’habitat en RDC est plus qu’impératif. Il est pratiquement difficile d’envisager le développement sans maîtriser des données démographiques selon les experts.

Cependant, le pays est toujours fatigué et les priorités du pays ont changé. L’un des premiers ministres du régime precedent, Adolphe Muzito devra attendre 6 ans pour que le recensement soit approuvé. L’annonce a ensuite été faite sur Radio Okapi par son ministre de la Planification, Olivier Kamitatu. «Nous souhaitons avoir des données fiables pour la reconstruction de notre pays», a-t-il ajouté, ajoutant que la procédure serait terminée en 2011. Coûts opérationnels: 170 millions de dollars (dont 30% sont financés par le gouvernement congolais).

Mais les donateurs internationaux ne sont pas au rendez-vous et l’ordre du jour s’avère rapidement impossible à tenir. Un changement mal vécu du côté congolais, parce que notre gouvernement voulait secouer les vieux, qui savent à peine utiliser un ordinateur, explique un démographe congolais cité anonymement dans le rapport. Selon l’article a été publié sur Jeune Africa.

En conséquence, nous pouvons dire que tous les plans ont été effondrés parce que le chantier prend plus de temps à se terminer. Et, comme l’élection présidentielle de 2006 et l’élection présidentielle de 2011 dont la CENI a déclaré que J. Kabila était le vainqueur s’est déroulée sans recensement. Après tout le drame, Augustin Matata Ponyo est arrivé au cabinet du premier ministre avec un nouveau budget et un programme qui comprenait un recensement en 2014. L’échéance deviendra bientôt un mirage. Mais le gouvernement Matata montre sa volonté et met les moyens en place pour l’achat d’une centaine de voitures et la signature d’un contrat de 11 millions de dollars avec le consortium Sinfic / Quatenus Congo / Novageo. Avec l’achat de tablettes, de GPS, de PC et de serveurs, des équipements techniques massifs sont également prévus. Malgré tous les efforts et l’investissement des millions, le recensement est une fois de plus ralenti ou nous pouvons même dire que cela s’est effondré à nouveau comme cela s’est produit dans le gouvernement Muzito.

Au fur et à mesure que nous avancions, en Janvier 2015, le président Joseph Kabila, presque à la fin du second mandate du J. Kabila, s’adresse à la nation lors de son discours de Nouvel An : « L’année qui s’annonce sera marquée par l’organisation des élections locales, municipales et provinciales ainsi que le démarrage des opérations du recensement de la population ». Dans la droite ligne de l’esprit de l’accord de Sun City, le gouvernement présente une loi, qui conditionne la tenue des élections à un recensement de la population. Pour ce faire, l’exécutif compte sur une institution, l’Office national d’identification, restée en sommeil pendant trois ans. Son patron, l’universitaire Adolphe Lumanu, propose de réaliser un recensement administratif en moins d’un an pour quelque 500 millions de dollars. « Un délai amplement réaliste », affirme-t-il.

Le régime de Kabila a fait des promesses au peuple congolais mais rien n’a été fait. La question que je continue de me poser, c’est de savoir où est économisé tout l’argent pour le recensement?

Où les materiels ont été achetés et est-ce que le gouvernement a laissé le programme réaliste Que Tshisekedi pourrait utiliser?

En voyant d’où nous venons et où nous en sommes aujourd’hui avec la stratégie politique du nouveau régime, qui ressemble à la précédente, certains d’entre nous pourraient réfléchir. Et posez la même question, l’histoire ne se répète-t-elle pas ?

Après d’autres promesses de Félix Tshisekedi et le gouvernement FCC-CACH, le premier ministre Jean Michel sama lukonde a indiqué que l’organisation d’un recensement pour permettre aux congolais de disposer d’une carte d’identité et l’organisation des élections à bonne date, figurent parmi les priorités du gouvernement. Et après quelques temps le premier ministre Jean Michel sama a décidé le lundi 5 juillet 2021 de la mise en place d’une commission spéciale pour produire cette feuille de route finale pour le processus de recensement, elles devaient revenir auprès du premier ministre dans le 10 jours, pour donner une feuille de route du processus de recensement et d’identification des congolais. Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion interministérielle qu’il a présidé sur le processus du recensement et d’identification de la population congolaise.

Il a été annoncé en novembre 2021 que les agents qui seront en charge de la cartographie seront recrutés à partir de février, avec des opérations sur le terrain à partir de juillet 2022. La durée de ces mesures devrait se situer entre 10 et 18 mois.
Le Fonds de la population du FNUAP se consacre à fournir une assistance technique et financière à la RDC afin que la nation puisse se développer avec des statistiques démographiques précises.

Cependant, les fonds n’ont pas encore été accordés, ce qui est préoccupant compte tenu du coût prévu de la procédure, qui est de 600 millions de dollars, le recrutement de les agents qui seront en charge de la cartographie n’a pas commence et aucune clarification n’a été donnée au peuple congolais. Mais le gouvernement congolais espère terminer le recensement avant l’élection présidentielle de 2023.

De l’autre côté Richard Ilunga, directeur général de l’Office national de l’identification de la population (ONIP) souligne : mercredi 10 Mars, l’ONIP a pour mission l’identification et le recensement de la population, la création et l’entretient du fichier général de la population et enfin, l’octroi de la carte d’identité. J’ai remarqué encore une fois que tout le monde est prêt, à l’exception du gouvernement. S’il est vrai que le gouvernement n’est pas encore prêt, pourrions-nous dire que nous avons un gouvernement responsable?

Le gouvernement responsable accepterait d’avoir une nation sans identité?

Comment pourrions-nous accepter les congolais dans leur propre pays vivant sans papiers?
Ne pensez-vous pas qu’il est temps pour que l’on donne les cartes d’identité à tous les congolais et même à ceux qui sont à l’extérieur, a fin que l’on redevienne un pays normal?

La question est celle de savoir pourquoi tous les autorités qui défilent à la tête de la nation, n’arrivent pas à donné les peuples congolais, les cartes d’identité ?
Esque il y a un problème qui se cache derrière tout ça?

Nous nous inquiétons, parce que nous avons commencé à remarquer le retard qui s’est produit dans le régime de J. Kabila, pour organiser le recensement et fournir la carte d’identité aux Congolais, avant les élections de 2006 et 2011. Mais nous espérons que ce projet ne s’effondrera pas comme ce fut le cas dans le cas du gouvernement Matata et Muzito.
Nous ne voulons pas que l’histoire se répète!

Destino Nzonzidi Kazika

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